Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler d'une lecture que j'ai complété depuis quelque temps. Je n'avais pas eu le temps de venir vous en parler puisque j'étais en vacances. Il s'agit d'un roman que m'a gentiment envoyé Interforum Éditis Canada. Je vous parle donc aujourd'hui de La maison Rozenbaum de Évelyne Lagardet.
Titre: La maison Rozenbaum
Auteure: Évelyne Lagardet
Éditeur: Plon
Année d'édition: 2018
Nombre de pages: 445 pages
Résumé: La Résistance s'organise à la La maison Rozenbaum ! Une histoire d’amour et d’amitié éblouissante, le combat de deux résistants de toujours pour se réapproprier leur vie.
Unis par un amour et un bonheur de vivre hors du commun, Sarah et Albert forment un couple merveilleux. Pour ces deux rescapés de l’enfer des camps de concentration, chaque minute est un pied de nez à la mort. Elle philosophe, lui pédagogue, musiciens, épris de culture, ils sont imprégnés d’humanisme. Lorsque le couperet Alzheimer tombe sur Sarah, ses fils décident, contre la volonté du couple, de placer leur mère à La Maison Rozenbaum, établissement jouissant d’une honorable réputation. Malgré leurs longues années de vie commune, les vieux amoureux n’ont jamais voulu se marier et les enfants de Sarah ont beau jeu d’exercer leur pouvoir sur elle tout en se débarrassant du beau-père. Pour retrouver l’amour de sa vie, Albert n’a d’autre choix que de se faire admettre à son tour dans cette bonne résidence où les déportés ont leur place. Pourtant, la respectabilité de façade cache une tout autre réalité. Dans ce lieu de nulle part où le personnel brutalise plus souvent qu’à son tour, les Anciens sont broyés. Les familles, complices ou révoltées sont réduites au silence. Par sa diversité culturelle, sociale et communautaire, la maison de retraite représente un microcosme où de la joie à l’horreur, tout bascule d’une minute à l’autre. Luttes, intrigues, prérogatives, sur ce terrain miné, les résidents sont les grands perdants.
Ce deuxième enfermement, ravive le douloureux passé de Sarah et Albert, mais aussi leur résilience. Pour rester humains, ils ont jadis opposé à la barbarie la solidarité et la folie de l’espoir. Sarah et Albert se lient d’amitié avec Pierre et Charles, un couple amoureux de toujours, ainsi qu’Henri, médecin et résistant de la première heure. Ensemble, dans le plus grand secret, ils vont créer un noyau de résistance. Animés par l’esprit du Conseil National de la Résistance, ils veulent mettre en place le programme, « Les jours heureux », au sein des La Maison Rozenbaum. Avec une vitalité espiègle, ils sèment un vent de révolte qui réveille leurs compagnons d’infortune. Par la grâce de la musique et de l’éveil des sens, les autres pensionnaires renouent avec leur vie.
Le mouvement prend de l’ampleur au grand dam de la direction…
Mon Avis
J'étais super enthousiaste à l'idée de lire ce roman parce que je trouvais vraiment l'idée derrière cette histoire originale. Plusieurs histoires et témoignage provenant de la période des camps de la mort ont été écrite, mais un roman où l'on rassemble des Juifs ayant vécus ces atrocités dans une même maison de retraite était une idée vraiment bonne.
Dès le début de ce roman, je me suis attachée aux personnages de Sarah et Albert. Ce sont deux personnes âgés qui n'ont pas la langue dans leur poche et qui, après avoir vécu le pire, n'ont pas envie de se faire dire comment vivre leur vieillesse. Ils veulent profiter de leur vie à fond et mettre un ensemble de plans à l'exécution afin de profiter de leurs dernières années. Il se retrouvent donc dans cette résidence pour personnes âgés destinés exclusivement aux Juifs ayant survécus à la Deuxième Guerre mondiale et aux atrocités liées à celle-ci. J'ai lu à une vitesse folle les premiers chapitres en apprenant à connaître ces deux personnages.
J'ai eu plus de mal avec la suite de l'histoire. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup plus de longueurs qu'au début du roman et je perdais parfois le fil de l'histoire. On reste toutefois bien attaché aux personnages et à leur histoire, mais j'avais l'impression de ne pas savoir où l'auteure voulait aller. Je crois que c'est un roman qui peut plaire à bien des gens vu le caractère très original de l'histoire, mais pour moi, ça ne l'a pas fait (à mon grand désespoir parce que je voulais vraiment adorer cette histoire). Je pense simplement que j'aimerais rencontrer Sarah et Albert dans un autre contexte.
Tout de même, j'y ai lu de belles leçons de vie comme celle-ci: "Seuls les poissons morts suivent le courant! Ceux qui refusent de se laisser aller à une situation dépassent l'impossible!". L'auteure nous surprend donc tout de même avec des phrases de la sorte qui rend aux personnages un caractère d'une grande sagesse et fait découvrir de belles pépites au lecteur.
Ma Note: 5.5/10
Un très grand merci à Interforum Éditis Canada pour l'envoi de ce roman et pour leur confiance!
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